Découvrez Grignan

Grignan est un village typique de Provence, riche en lieux à découvrir lors de votre séjour.

Origine de Grignan

Il n’y pas de véritable certitude sur l’origine de Grignan. Si la présence romaine a été prouvée (des tombes, des pièces de monnaies et une borne «milliaire» en granit ont été retrouvées), personne ne sait si Grignan existait déjà avant leur arrivée. Il a été établi que les Maures ont créé le premier château et les remparts au cours du IXème siècle.

Mais la première trace écrite sur Grignan qui soit arrivée jusqu’à nous ne remonte qu’au XIIème siècle (dans les chartes latines, sous sa forme dite vulgaire : «Graignan»). La seigneurie de Grignan (créée en 1032 à la mort du roi d’Arles) appartient dès 1239 à la famille des Adhémar de Monteil, et devient baronnie au XIVème siècle.

Au XVIème siècle, Louis Adhémar de Monteil devient Général des Galères et Gouverneur de Provence. Il va créer le chapitre collégial en 1512, et contribuer au développement du village. La baronnie devient comté au XVIIème siècle.

Le dernier représentant de la famille des Adhémar, le comte François Adhémar de Monteil de Castellane d’Ornano (Lieutenant Général en Provence) épousa en troisième noces la «plus jolie fille de France», à savoir Mademoiselle Françoise Marguerite de Sévigné, fille de la Marquise du même nom. Cette dernière n’admettra jamais que ce mariage l’éloigne de sa fille chérie.

C’est ainsi que va commencer une correspondance devenue célèbre. Grignan a, pour sa part, prospéré jusqu’à la Révolution (dont seul le château eut à subir les outrages).

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En 1996, année du tricentenaire de la mort de Mme de Sévigné, naissait à Grignan, le Festival de la Correspondance, à l’initiative de son maire Bruno Durieux. C’était le début d’une aventure qui devait conduire à la célébration d’un genre : la correspondance, un domaine littéraire auparavant négligé qui connaît depuis quelques années un intérêt croissant de la part des lecteurs, auteurs, éditeurs et comédiens. Le Festival a montré quelle source intarissable la correspondance alimente, à toutes les époques et dans tous les pays.

Grignan festif

Le Festival de la correspondance : une année, un thème
Le Festival de la Correspondance de Grignan, une manifestation culturelle pour célébrer l’art épistolaire, s’attache aux correspondances de toutes les époques et sous toutes ses formes, des plus traditionnelles aux plus contemporaines. Au croisement de toutes les expressions artistiques, le Festival séduit et fidélise un public large et exigeant.

Il rassemble et découvre des artistes interprètes et auteurs en s’ouvrant sur des spectacles et des lectures, du « répertoire » ou inédits. Il invite également des écrivains, universitaires et chercheurs, propose des ateliers d’écriture ou de calligraphie, soutient des artistes plasticiens, édite des correspondances, installe des chambres d’écriture et de lecture, reflet incontestable de l’intérêt pour l’écrit et la lecture.

Cette année 2023, la 27e édition de l’événement littéraire drômois est une seconde fois signée par son directeur artistique Éric-Emmanuel Schmitt. La liste des artistes et personnalités qui interviendront lors de l’édition 2023 du Festival de la correspondance de Grignan est importante. Lors des représentations qui ont lieu du 4 au 8 juillet, les spectateurs peuvent déjà faire leurs choix avec la billetterie qui vient d’ouvrir sur le site internet du festival.

CONSULTEZ LE SITE DU FESTIVAL en savoir +

Fêtes Nocturnes Théâtre au Château
Chaque été depuis 1987, Grignan produit un spectacle de théâtre présenté devant la magnifique façade de son château. Un metteur en scène est invité à présenter sa création originale au sein même de la cour d’honneur. Dans ce cadre unique et sublime, face à la façade Renaissance du château illuminée, le public découvre un spectacle théâtral populaire créé spécialement pour le lieu. Une pièce et une seule, soit 44 représentations pendant deux mois d’été, un parti pris pour se mettre à l’heure du théâtre en plein air.
Pendant la durée des scènes d’été, nous proposons des diners d’avant-spectacle à la Ferme Chapouton.

CONSULTEZ LE SITE DÉPARTEMENTAL DES CHÂTEAUX DE LA DRÔME en savoir +

Plan

1. Le Jardin Méditerrannéen
Notre Jardin Méditerranéen, d’environ 1500 m², propose une collection de lavandes, de cistes, de romarins, et de plantes qui ne nécessitent pas d’arrosage à terme. Aucun produit chimique n’est utilisé (engrais biologique).

Au sein de ce Jardin primé, découvrez:
Le Bassin de nage à l’eau biologiquement entretenue, notre restaurant d’Eté etla Chambre secrète, « Pavillon des Amoureux ».

2. La Ferme Chapouton
Construite en 1760

Ouvert au public en 2015, nous avons souhaité rendre au lieu son nom de toujours « La Ferme Chapouton ». Le lieu propose les chambres classées 4 étoiles, de style contemporain.

Le bistro du Clair de la Plume y est transféré en octobre 2017.

3. La Maison Privée
XVIIIème & XIXème siècles.

Située à 100 mètres de la Maison Principale, autour d’une cage d’escaliers au caractère particulier, elle propose 4 suites dont une junior Suite, 2 chambres mansardées de grand confort, à la décoration personnalisée.

Le bonheur authentique d’une maison de maître.[read more]

4. Le Clair de la Plume
Bienvenue à la Maison Principale du « Clair de la Plume » (17ème & 19ème siècles), là où l’histoire à commencé.

5. La Maison d’Hôtes Botero
Cette maison d’hôtes jouxte l’hôtel. Elle dispose de deux chambres indépendantes (sans vis-à-vis), avec salle de bain (douche, wc, lavabo), minibar, TV satellite. Jardin et petite piscine réservée à l’usage exclusif des deux chambres. NB : ne dispose ni de téléphone, ni d’air conditionné; pour des raisons de sécurité (escaliers et bassin), les mineurs ne sont pas admis.

6. Le Beffroi
XIIIème siècle, inscrit « Monument Historique ».

La tour de l’ancienne « porte du Tricot » du XIIIème siècle, communément appelée Beffroi, fut surélevée en 1600 pour permettre l’installation de la première horloge publique. Le beffroi formait, avec les remparts jalonnés de douze tours, le système défensif de Grignan au Moyen Age. Il était à l’origine la tour principale permettant de surveiller la campagne environnante.

Ce monument ne se visite pas. L’horloge du beffroi fonctionne toujours, et marque les heures et les demi-heures.

9. Le Château de Grignan
Du XIIème au XVIIème siècle. Classé monument historique.

La première mention du château date de 1035: dans les cartulaires de l’époque il est fait état de « castellum Gradignanum ». Dès 1239, le château passe aux mains de la famille des Adhémar de Monteil qui transforment progressivement l’ancienne forteresse médiévale en une demeure de plaisance. La façade sud, dite façade François 1er, fut construite en 1545. En 1559, Louis Adhémar de Monteil mourut sans enfant et son héritage passa au fils de sa soeur Blanche, mariée à Gaspard de Castellane. Gaspard était le quadrisaïeul (5ème génération) de François de Grignan, mari de Françoise-Marguerite de Sévigné, fille de la marquise. Le château connut de nombreuses turpitudes avec la révolution, et fut détruit dans sa quasi totalité en 1794.

En 1912, Mme Fontaine, passionnée par le château, acheta les ruines et le reconstruisit en partie. Ses héritiers le cédèrent en 1979 au Conseil Général de la Drôme, qui, depuis, parachève la restauration.

Le château est à présent un musée où sont organisées, tout au long de l’année, de nombreuses manifestations culturelles (concerts de musique classique, de jazz, représentations de théâtre, débats…).

La visite du monument, si elle n’est déjà faite, s’impose…

12. La Fontaine Sévigné
Inaugurée le 4 octobre 1857, suite à une souscription de 1851 lancée par François-Auguste Ducros, maire de Grignan.

La statue de Marie de RABUTIN-CHANTAL, marquise de SEVIGNE la représente, assise sur un fauteuil, avec ses attributs d’écrivain (une plume et un parchemin).

Au regard de divers écrits, Madame de Sévigné n’était “ni une beauté parfaite, ni même parfaitement jolie”, mais son esprit prenait toujours le dessus. “Quand on vous écoute, disait Madame de La Fayette, on ne voit plus qu’il manque quelque chose à la régularité de vos traits”.

Elle était une mondaine accomplie, et fut aussi mère incomparable pour sa fille. Cette dernière fut mariée en 1668 au comte de Grignan, qui allait être nommé juste après lieutenant général de Provence. Le départ de sa fille fut pour Madame de Sévigné, un véritable déchirement et elle n’eut plus qu’une raison d’être: lui écrire presque chaque jour de longues lettres.

Elle la rejoignit à Grignan à la fin de sa vie et y mourut le 17 Avril 1696, à soixante-dix ans.

7. Musée de la Typographie
XVème siècle.

La maison du Bailli abritait au XVème siècle un tribunal. L’utilisation du bâtiment a ensuite variée : tour à tour église, prison, école… A présent atelier-musée du livre et de la typographie, avec salles d’exposition, atelier de machines en fonctionnement, librairie et café littéraire.

En empruntant le grand escalier de pierre, vous accédez aux ateliers du XIXème siècle, dans un environnement sonore. Sont réunis des machines, allant de la presse à bras datant de 1843 jusqu’à la machine à cylindre. Au rez-de-chaussée, vous entrez dans l’atelier du typographe en pleine production. Vous poursuivez votre visite dans les prisons et le cachot (bien connu des imprimeurs, pour abus au droit d’expression) qui ont été transformés en salle d’exposition. Une surprise vous y attend …

10. L’église collégiale Saint Sauveur
XVIème siècle. Classée monument historique.

L’histoire de la collégiale Saint Sauveur est indissociable de celle du château voisin. Sa construction est directement liée à la campagne d’agrandissement et d’embellissement du vieux château médiéval, entreprise dès le début du XVIème siècle par les Adhémar. Ceci allait aboutir à la création de l’ensemble spectaculaire.
Vers 1530, on jugea l’édifice trop exigu pour les offices du chapitre, et on décida de le remplacer par une église plus vaste. La collégiale fut construite de 1535 à 1539 à la demande du baron Louis Adhémar pour la célébration des offices du chapitre des chanoines, contre la plate-forme rocheuse qui supporte le château. Les guerres de religions apportent leurs troubles de 1562 à 1568.
En 1654, Louis Adhémar, comte de Grignan, fait réédifier la façade et, vingt six ans plus tard, une terrasse est construite sur le toit de l’église. Aux environs de 1665, un orgue admirable est construit par Charles Le Royer (de Namur). Madame de Sévigné, qui s’éteignit au château de Grignan, repose dans le choeur de la collégiale.

A noter la tribune seigneuriale, suspendue à 15 mètres, permettant au comte de Grignan de suivre les cérémonies sans avoir à descendre du Château (dont la terrasse recouvre le toit de la collégiale).

13. Le Jardin Sévigné
1999.

Conçu dans l’esprit des jardins labyrinthes du XVIIème siècle, ce jardin a été commandé pour marquer l’anniversaire du tricentenaire de la mort de la Marquise de Sévigné.
En contre-bas du château de Grignan où résidait Françoise Marguerite de Sévigné, fille de la Marquise, et épouse de François Adhémar de Monteil, comte de Grignan, ce jardin récent s’intègre admirablement dans le paysage de la Drôme Provençale. Mme de Sévigné y est venue en visite et elle y a passé les deux dernières années de sa vie; son tombeau se trouve dans la collégiale Saint Sauveur.
C’est en référence aux fameuses lettres de Mme de Sévigné destinées à la comtesse de Grignan que le dessin a été réalisé. Des buis forment dans un médaillon ovale, en lettres calligraphiées; lettres qui composent le nom Sévigné que l’on peut lire depuis la terrasse du château. Un hommage de très bon goût, qui a été inauguré le 15 octobre 1999, jour anniversaire de la naissance de la fille de Mme de Sévigné.
Pour accéder à ce petit jardin, il faut suivre la rue du Tour des Remparts, à droite en sortant du Mail, puis le chemin des Adhémar. On ne manquera pas, tout le long de ces remparts d’admirer les rosiers anciens de l’Association « Grignan, Pierres et Roses Anciennes ».

8. La Boutique du Village
Au coeur du village de Grignan, découvrez toute l’année des senteurs, gourmandises et traditions de Provence & d’ailleurs… Thés, chocolats, et même nos pâtisseries à emporter.

Ouvert tous les jours en été, et du vendredi au dimanche inclus le reste de l’année.

La boutique du Clair de la Plume est située au coeur du village, place du jeu de ballon, à l’angle de la rue montant au château. N’hésitez pas à nous contacter au +33 (0)4 75 96 35 76.

11. Le lavoir
Vers 1840.

La Maison Principale du Clair de la Plume est située juste devant ce lavoir exceptionnel, inscrit monument historique le 24 février 1987.

La fontaine à colonnes devant l’hôtel est en fait un lavoir, construit vers 1853 par le maire de l’époque, un notaire du nom de Maître Ducros. Homme de goût, il a également fait réaliser la mairie (1856) dans l’état où nous la connaissons, et rénové une partie de la collégiale. Le lavoir se compose de deux bacs: le petit pour le lavage, et le plus grand pour le rinçage (où se trouve l’arrivée de l’eau). Il serait inspiré par un temple (de Vesta ?) encore visible à Rome. L’acoustique particulière ajoute à ce lavoir unique et tout rond. Une source naturelle alimente toujours ses deux bassins. La place du Mail, où se situe l’hôtel, était l’emplacement du jeu de « mail » créé vers 1550 par le baron de l’époque. Au temps de Madame de Sévigné, la promenade du Mail avait atteint son maximum d’embellissement: c’était le lieu de rendez-vous de la brillante société réunie au château, qui venait se livrer au jeu du « mail », très en vogue au XVIème siècle. Ce jeu, ancêtre du « croquet », consistait à pousser une boule en bois avec un petit maillet muni d’un long manche.
14. La Chapelle St Vincent Xème & XIème siècles.

Il s’agit du monument le plus ancien de Grignan. De style roman primitif, la chapelle date du XIème siècle. Sa façade si pure aussi bien que la régularité de sa construction en petit appareil, en font un édifice remarquable. Entourée du cimetière municipal, cette chapelle dédiée à Saint Vincent était l’église du village avant la construction de la Collégiale. La chapelle Saint Vincent est située à 200 mètres de la Maison Principale, juste en face de notre jardin méditerranéen. Elle a été inscrite monument historique le 13 juillet 1926.[/read]

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